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vendredi 21 juin 2013

Tim Hortons

Ma première mission en arrivant a été d’aller faire ma demande de Numéro d’Assurance Sociale dans un bureau de l’immigration du Canada. C’est une formalité essentielle pour « exister » officiellement au Canada, tout comme notre numéro de Sécu en somme.

Il faisait un temps magnifique, un temps d’été (oui, ça existe ici aussi). J’ai pris mes jambes et je suis partie arpenter ma nouvelle ville sous le soleil. J’ai marché une bonne heure en m’amusant des noms des rues qui sont encore autant de nouveautés dont je peux m’amuser : chemin de la Cote des Neiges (qui grimpe sec jusqu’au sommet du Mont Royal), rue Trafalgar (du sommet de laquelle on peut avoir une belle vue sur le vieux port), puis descente sur la rue Guy (Nain, si tu me lis…), jusqu’à la rue Sainte-Catherine, le centre-ville grouillant, ma destination. C’est là que j’ai croisé une chaine de restauration que je chéris tout particulièrement : Tim Hortons. Je me suis arrêtée net dans ma belle descente pour acheter mes deux plus grands plaisirs nord-américains jamais égalés jusqu’à ce jour : un donut glace a l’érable, et un grand café filtre sans gout dans un gobelet en carton.


Voilà, avec mes trésors dans les mains, le soleil qui brillait toujours, et mon existence administrative bientôt officielle, je nageais dans un océan de joie. J’étais de très charmante humeur en arrivant au bureau de l’immigration. A tel point, que le long et sec monsieur du guichet, qui recevait les gens en levant sévèrement le menton pour les regarder par-dessous ses épaisses et très sérieuses montures de lunettes, m’a fait passer devant tout le monde avec un clin d’œil (m’évitant ainsi miraculeusement 50 minutes d’attente). J’ai donc obtenu mon NAS en moins de deux, et je suis repartie avec, comme une enfant repartirait avec sa crème glacée, pour d'autres joyeuses formalités d'installation... Bisou !

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